Pascale Alajouanine et les enfants

Pascale Alajouanine est la marraine de notre projet. Elle souhaite, participer à tous les évènements que nous organiserons, désire être proche des enfants et permettre que des sourires se dessinent sur leurs visages.

La première fois que nous avons rencontré Pascale fut lors d'une fête aérienne à Merville (Nord).

Pascale AlajouanineAlors qu'elle descendait de son avion de voltige après une présentation, un enfant voulut immortaliser ce moment magique par une photo. Malheureusement, les barrières l'empêchaient de s'approcher plus près de la piste. Voyant cela, Pascale n'hésita pas, s'avança et prit l'enfant dans ses bras pour lui permettre de prendre la photo tellement espérée.

A ce moment là, il nous est clairement apparu que Pascale était proche des enfants et soucieuse de leur bonheur, qu'elle savait mettre sa notoriété dans le domaine aéronautique au service des autres.

Par son geste ce jour là, elle avait fait briller des étoiles dans les yeux d'un enfant, et lui avait laissé un souvenir mémorable de sa journée.

Il nous a semblé que ses valeurs correspondaient parfaitement aux nôtres, à notre désir de voir des visages enfantins reflétant joie et enchantement lors des évènements que nous organisons. C'est pourquoi nous avons sollicité son soutien pour notre projet, un soutien qu'elle nous a gracieusement offert.


Pascale Alajouanine et la voltigeAvion de voltige animé


Difficile de voir chez cette jeune femme qui vous accueille avec un grand sourire, la sportive de haut niveau derrière la mise soignée et le discret maquillage.

Pourtant, dès le retour des beaux jours, Pascale revêtira sa combinaison de pilote, rejoindra son terrain d'entraînement à St-Cyr l'Ecole et grimpera dans son avion de voltige.

En effet, chaque année de mai à septembre, Pascale Alajouanine met en veille son métier d'opticienne et prépare au sein de l'Equipe de France de voltige aérienne ses compétitions qui la mènent au niveau international.

 

Mais comment en est-elle arrivée là ?

Pascale Alajouanine n'est pas née dans une famille de pilotes d'avions. C'est son oncle, pilote de rallye automobile, qui lui fait très tôt découvrir les sensations fortes des sports mécaniques et l'exaltation de la vitesse. Pascale attendra l'âge de 27 ans pour commencer l'aventure aéronautique, grâce à son mari qui vient alors de fonder un aéro-club. Dès son brevet de pilote en 1982, elle attrape le virus de la voltige avec boucles, tonneaux, piqués ou chandelle et ce sentiment de liberté dans l'espace qui la fascine. Elle est alors loin d'imaginer une carrière en compétition, mais trois ans plus tard, elle se classe première femme de la Coupe Espoirs 1985. Son sens de la perfection et « l'envie de se dépasser » la poussent vers le haut niveau. Elle l'atteint en 1994 et ne le quittera plus, en réussissant le tour de force qu'est concilier vie de famille et carrière sportive. L'Equipe de France la réclame. En 1995 et 1996, elle est championne de France, puis elle collectionne les titres de vice-championne d'Europe et du monde les années suivantes.

Comment voit-elle son avenir ?

« J'ai décidé d'arrêter la voltige quand je régresserai. Ce ne sera pas une question de résultat, mais de sensations. Si je gagne le championnat du monde individuel, comme c'est le seul titre que je recherche, j'arrêterai la compétition et je me consacrerai uniquement aux présentations en meetings aériens. Tant que mes sponsors me suivront et que l'envie de voler me motivera, je continuerai. Aux Jeux mondiaux, tout se jouera sur le moral et la chance de bonnes conditions météo. Je partirai battante. »